Une formulation historique qui vient de la fin du XIXème siècle, à l’époque où les syndicats luttaient pour obtenir des droits, en particulier la journée de huit heures. Les grèves et manifestations, que ce soit en France comme aux États-Unis avaient, pour certaines, été réprimées par la force armée, notamment l’usine de tracteurs McCormick le 3 mai 1886 à Chicago et le 1er mai 1891 à Fourmies dans le Nord.
Le terme de « fête du travail » est peu à peu abandonné du fait de sa récupération et du détournement de son sens historique, entre autres récemment par Giorgia Meloni, ou par les pétainistes lors de la seconde guerre mondiale (source Wikipedia).
En termes de droits des travailleuses et des travailleurs, la CFDT a œuvré pour améliorer ceux-ci au sein d’Orange. En signant l’accord GEPP[1] le 10 février 2025, l’accord salarial du 12 mars 2025 et l’accord pour l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap le 24 mars 2025. Nous avons permis aux salariés d’Orange de bénéficier d’améliorations qui n’ont pu être obtenues qu’à travers des négociations, parfois âpres, mais constructives.
Nous portons aujourd’hui des idées novatrices pour le droit des salariés, en particulier la possibilité de créer un « temps partiel vacances scolaires annualisé » dans le cadre de la négociation sur l’égalité professionnelle et la lutte contre les discriminations.
Cette journée du 1er mai, seule fériée chômée (payée et non travaillée) dans le calendrier français, est une journée de manifestations, de revendications, mais aussi l’occasion de se retrouver en famille pour partager un brin de muguet porte bonheur.